RenverSens #BisounoursPower #Upcycling #IndustriePropre #Environnement #Carbone #NanoScience #Recyclage #EcoResponsable
Pourquoi je choisis d’être un bisounours
Ismaël Khelifa
La polarisation des débats entre les « pour » et les « contre » est devenue la norme et un obstacle à la paix. Nous devons retrouver notre capacité à dialoguer pour répondre aux enjeux actuels de la société. Pourquoi et comment la rencontre est la clé de notre avenir commun ? Comment les contraires peuvent se rencontrer et créer de la richesse ?
Auteur, réalisateur, journaliste, écrivain et même guide en régions polaires… Ismaël Khelifa est un touche-à-tout ! Après une formation en journalisme, puis en cinéma, il se lance dans l’écriture avec sa première pièce de théâtre, L’Enfant et l’horizon, en 2007, qu’il interprète et met en scène. En 2010, il devient guide naturaliste et conférencier, spécialisé dans les régions polaires. Après un passage à la radio à Radio France (de 1999 à 2005), puis à France Inter (de 2003 à 2006), il se lance à la télévision avec Rendez-vous en terre inconnue en 2012, émission pour laquelle il participe à l’écriture et au développement. En janvier 2019, il devient l’un des animateurs de l’émission Échappées belles sur France 5. En septembre 2019, il publie La Vie simple, chez First Éditions.
Le CO2 : une solution pour l’usine propre
Elisabeth Badens
Environ un quart des gaz à effet de serre émis par le secteur de l’industrie manufacturière résultent de processus de fabrication industriels dont le CO2 représente la moitié. Comment le CO2 peut aussi permettre de produire « propre » ? Comment conjuguer industrie et développement durable ?
Elisabeth BADENS est professeure de Génie des Procédés à l’Université d’Aix-Marseille. Elle a animé de 2006 à 2020 une équipe de recherche développant des procédés propres, basés sur l’utilisation d’un fluide supercritique, qui s’intègrent parfaitement dans le concept d’usine du futur, et contribuent à la quatrième révolution industrielle actuellement en cours.
Elle est reconnue au niveau international : auteure de nombreuses publications et brevets ; conférencière dans des congrès internationaux ; présidente depuis 2014 de l’ISASF, association internationale, référence dans son domaine ; éditrice associée chez Elsevier ; co-fondatrice et présidente d’un centre de recherche Franco-chinois, laboratoire « hors murs ». Elle contribue ainsi au rayonnement de la recherche française à l’international et à l’attractivité de notre territoire.
Comment la crise COVID a réveillé mon management
Stéphane Marache
La crise sanitaire a conduit les professionnels des EPHAD dans une situation inédite où ils ont du faire des choix éthiques difficiles. Entre sécurité et liberté ? Entre santé physique et mental ? Cette période a aussi été une expérience extraordinaire d’intelligence collective. Quelles sont les leçons du COVID-19 en EPHAD ? Le retour aux essentiels aura-t-il lieu ?
Stéphane Marache a démarré sa carrière en tant que Consultant en Management auprès de différents grands groupes où pendant 7 ans il organise, pilote et fédère des managers opérationnels autour de projets d’amélioration des performances et de conduite du changement. La question du sens de son métier va progressivement émerger et l’amener à une reconversion professionnelle. Un bilan d’orientation le conduit à s’intéresser au secteur médico-social et en particulier au public des personnes âgées pour lequel il a toujours eu une affection particulière. C’est ainsi qu’il devient Directeur d’EPHAD en 2016 : un métier porteur de sens, centré sur l’humain, en relation avec des personnes fragiles mais aussi en pleine transformation. Depuis février 2020 il est confronté à la crise sanitaire du COVID-19 qui bouleverse ses repères et transforme sa pratique autour d’une question fondamentale : « comment prendre des décisions éthiques dans un contexte de crise ? »
#COVID-19 #EPHAD #Management #medico-social #santé
La ruée vers les déchets est-elle pour demain ?
Julien Lesage
Les déchets ont un impact environnemental et économique fort dont le gaspillage doit être limité pour préserver la planète et l’humanité. Comment faire des déchets une ressource ? Comment s’inspirer du pétrole pour optimiser l’exploitation des ressources naturelles ?
#Upcycling #Economiecirculaire #Dechets #Gaspillage #Valorisation
Pourquoi le carbone est l’avenir de la transition énergétique ?
Pascal Boulanger
Le marché des voitures électriques explose et avec elle la vente de batteries électriques Or, l’exploitation des métaux rares nécessaires à leur production provoquent des dégâts environnementaux et sociaux majeurs. Comment produire des batteries recyclages à partir d’un matériau abondant et écologique ? Comment le carbone peut faciliter la mobilité propre de demain ? #véhiculeélectrique #carbone #batterie #métauxrares #energierenouvelable #nanosciences Pascal Boulanger est mathématicien et physicien de formation. Il a travaillé 25 ans au Commissariat à l’Energie Atomique dans différents secteurs de l’énergie, énergie nucléaire mais aussi très tôt énergie solaire et énergies renouvelables au sein d’un « petit village gaulois » du CEA qui est devenu l’Institut National de l’Energie Solaire à Chambéry en contribuant aux programmes de développement de la commission européenne. Il parcourt le monde pour évaluer les projets photovoltaïques en tant qu’expert ce qui lui permet de voir d’autres cultures et d’autres approches de l’innovation. Il travaille ensuite 4 ans au sein de l’ex-ANVAR (aujourd’hui BPI France) pour financer l’innovation dans les PMEs, c’est un peu son apprentissage « business ». De retour au CEA en 2005, il occupe des postes de management, adjoint au directeur du l’IRAMIS (Institut Rayonnement-matière de l’énergie à Saclay), il découvre la beauté de la recherche fondamentale et identifie des pépites qui pourraient donner lieu à des révolutions industrielles. C’est pour l’une d’entre elle qu’il décide très vite de « retourner à la paillasse » sur un projet de création d’entreprise qui donnera naissance à la société NAWATechnologies en 2013.
Pascal porte une vision de l’innovation qui est à la fois très technologique, ambitieuse, nourrie d’optimisation mathématique en associant les contraires, mais aussi tournée vers des révolutions d’usages associant accessibles et plus respectueuses de l’environnement et des différentes cultures.
https://www.industrie-techno.com/arti…
Dépasser les idées reçues pour préserver l'environnement
Sabine Meneut
10% des matières plastiques que l’on retrouve dans les mers et océans viennent de l’industrie de la pêche. Chaque année, 640.000 tonnes de matériels de pèche finissent sous l’eau. Comment limiter la pollution plastique dans la mer ? Comment les pollueurs s’engagent pour l’environnement ?
Sabine Meneut, avec une enfance en Guyane et avec une mère voyageuse, vous obtenez comme résultat une passionnée de la Nature. Diplômée d’un BTSA en Gestion et Protection de la Nature, en 2014, elle a démarré sa vie professionnelle, à 22 ans. D’abord naturaliste-Editorialiste à Natural Solutions pour réaliser des inventaires contribuant à l’enrichissement des données pour l’application Ecobalade. Elle a décidé, depuis 2016, de collaborer avec les pêcheurs artisanaux pour développer des solutions de valorisation des filets de pêche usagés. Anciennement co-fondatrice de l’association Palana Environnement, elle a rejoins depuis Mars 2020, l’entreprise Click-Dive en tant que Directrice Générale.
Sensibilisée et formée au démarches d’Economie circulaire et d’impact social, ses projets s’accordent à répondre à ces exigences et surtout à être transparent dans le développement de la filière de valorisation. Partager, sensibiliser et être actrice du développement de cette nouvelle économie bleue sont pour elles, ses engagements.
#Pêche #Pollutionplastique #Recyclage #Valorisation #Economiecirculaire
Faire notre plus grand voyage … au cœur de soi
Frederika Van Ingen
Les problèmes écologiques actuels sont entretenus par notre rapport de domination vis-à-vis de la nature. Pour les résoudre, il va nous falloir retrouver notre place dans la nature. Comment se reconnecter à la nature en s’inspirant des peuples racines (tels que les Navajos d’Arizona, les Maasaï du Kenya, les Kogis de Colombie, ou les Lakotas des Grandes plaines) ? Comment retrouver l’équilibre en soi et avec le monde ?
Frederika Van Ingen, est auteur de « Ce que les peuples racines ont à nous dire, de la santé des hommes et de la santé du monde (éd. Les liens qui libèrent) et de Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui (Les Arènes). En tant que journaliste (Ça m’intéresse, Psychologies, Yggdrasil…), elle a exploré les thématiques de la médecine, de l’écologie, de la psychologie, avant de les découvrir réunies avec une grande cohérence dans la vision millénaire des peuples racines. Sa recherche, en tant qu’auteure et passeuse de ces visions du monde autres, se concentre sur les passerelles à créer dans ces espaces entre notre monde moderne et ces savoirs ancestraux, pour nous reconnecter au Vivant et retrouver une posture de gardiens de l’Harmonie. Elle anime également le « Cercle des passeurs ».
#peuplesracine #équilibre #santé #intériorité #reconnection
Entreprenez pour la planète
Christophe Caille & Maxime Ducoulombier
Les entreprises sont souvent montrées du doigt pour leurs pratiques peu respectueuses de l’environnement. Et si leur prise de conscience marquait un tournant décisif dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Comment passer du greenwashing au greenacting dans les entreprises ? Comment favoriser l’émergence et la pérennité d’entreprises à fort impact environnemental ?
Christophe Caille, chef d’entreprise depuis 30 ans, est actif dans le domaine du développement durable depuis 15 ans. Fondateur et Président du Groupe CVE, Changeons Notre Vision de l’Energie, depuis 12 ans, il a quitté fin 2020 ses fonctions pour se consacrer à 100% au Mouvement Entrepreneurs pour la Planète créé en 2019. L’objectif d’Entrepreneurs pour la Planète est la promotion du mécénat de compétences entre dirigeants d’entreprise et porteurs de projets environnementaux. L’association d’Intérêt général qui gère le mouvement s’est fixée deux objectifs : 1/ faire émerger des projets environnementaux à impact grâce au mentorat apporté par les dirigeants d’entreprise ; 2/ Aider les dirigeants d’entreprise et leur entreprise dans le déploiement dans la transition écologique de leur organisation grâce à la collaboration avec le porteur de projet. Christophe Caille œuvre aujourd’hui pour que les dirigeants d’entreprise et leur société deviennent le bras armé de la transition écologique. Maxime Ducoulombier est entrepreneur depuis 14 ans en force de vente supplétive B2B pour des sociétés d’import export et de production industrielle Francais du monde de l hygiène désinfection. Après la coordination des premières marches pour le climat Marseille, il décide de consacrer son goût des projets collectifs et son énergie pour mettre en place des projets à impacts positifs pour le territoire Marseillais, dont ce Lillois d’origine est tombé amoureux il y a 20 ans. « Dechets », « circuits courts », « logistique ultra urbaine », « redistribution de la valeur créée », son action se concentre sur la résolution des problèmes qu’il voit comme des opportunités de faire mieux. Pour élaborer ses nouvelles solutions efficientes, il les coconstruit en coopération avec les compétences expertes des territoires, au sein de la structure Synchronicity, qu il a co fondé avec Vincent Gay. Son leitmotiv, il le retrouve chez Saint Antoine de Padoue: « Que les paroles se taisent et que les actions parlent »
#RSE #Impact #Environnement #Entrepreunariat #Ecoresponsable
RetourVersLeFutur
Si j’avais un Robot ? Le Robot un outil comme les autres
Thibault Prevet
Thibault Brevet est né à Lyon en 1988. Après des études en ingénierie et physique, il poursuit son parcours académique à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne où il étudie le design graphique et l’art contemporain.
Il rejoint en 2012 une unité de recherche en design d’innovation à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne où il entreprend des recherches en design d’interface et d’interaction. Depuis 2014 il développe une pratique indépendante, à la croisée des nouveaux médias numériques et design d’objets qu’il a exposé dans de nombreux lieux et publications internationales.
En 2017 il fonde AATB, en collaboration avec Andrea Anner, un studio de design explorant les usages créatifs des systèmes robotiques. Le studio est actuellement en résidence à la fondation LUMA à Arles, où différents travaux de recherches en design impliquant des robots industriels sont en développement. L’idée est d’apprivoiser ses outils pour mieux les comprendre et en révéler leur potentiel.
L’habitat intergénérationnel solidaire au cœur de la Cité
Serge Le Boulch
Rien ne destinait Serge Le Boulch qui se voyait trappeur, vétérinaire et comédien à devenir entrepreneur multirécidiviste et le chantre du vivre-ensemble, à tous les âges de la vie.
Autodidacte, il est recruté à 17 ans par la première entreprise française d’architecture intérieure et de décoration des années 80. Il en devient le Directeur Général Adjoint puis créé sa première société à 30 ans. Pendant 20 ans, il développe sur des pratiques collaboratives, des entreprises qui seront considérées comme faisant partie des fleurons des savoir-faire français en matière d’artisanat d’art.
Alerté à 50 ans par des études démontrant le retard de la France en matière d’adaptation de la société au vieillissement, Serge lance Récipro-Cité pour apporter des réponses opérationnelles et durables aux enjeux sociaux de la ville d’aujourd’hui et de demain : accompagner le vieillissement des personnes, dynamiser la relation intergénérationnelle et enrayer la baisse du pouvoir d’achat par des pratiques solidaires et participatives.
http://www.recipro-cite.fr
Y a-t-il une vie sans Wifi ?
Didier Cousin
Après une école d’ingénieur, Didier a démarré sa carrière dans la logistique puis les systèmes automatisés de stockage. Il poursuit en déployant des solutions de radiofréquence dans les ports d’abord puis dans les entrepôts et les magasins. Ce sont les balbutiements de ce qui va devenir le WIFI pour le grand public. Père de 5 enfants aujourd’hui âgés de 26 à 14 ans, il a assisté au déploiement de cette technologie : à l’importance grandissante puis l’omniprésence des outils de communication qui aboutit à cette hyper connexion grâce au WIFI. Il prend également conscience de son caractère invasif avec l’arrivée des smartphones. Lassé du WIFI et de ses effets, il a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure en cohérence avec son expérience. Participer au développement d’une nouvelle technologie plus performante mais aussi moins envahissante et plus écologique : le Li-Fi (ou Light Fidelity), 30 ans après, avec la même énergie et la même volonté, il souhaite désormais mettre la technologie au service du monde pour le meilleur.
http://www.lucibel.io
Cultivons le champ des possibles
Solene Espitalie
Fille unique, Solène accompagnait régulièrement sa mère, institutrice spécialisée, à l’hôpital. Elle passait ainsi ses temps libres auprès d’enfants et de jeunes adultes handicapés, malades, venus des quatre coins du monde. Leurs jeux et échanges d’enfants étaient simples et joyeux.
Cette expérience lui offrit la chance de se construire auprès de personnes admirables, généreuses, persévérantes, pleines de vie et d’espoir et très débrouillardes. Lors de ses études d’ingénieur en agriculture, elle part travailler quelques mois au Kenya. Et ce voyage changera à jamais sa vision du monde.
De retour en France, elle est convaincue que d’autres modèles sont possibles : changer les codes, dépasser les préjugés, s’enrichir mutuellement de nos différences, et préserver nos plus belles ressources : hommes et Terre, voici les credos qui l’animent au quotidien. En 2008, avec quelques agriculteurs et différents partenaires, elle participe à la création d’une structure innovante employant des personnes en situation de handicap en milieu ordinaire : SOLID’AGRI. Ils vont ainsi de ferme en ferme réaliser des prestations agricoles.
Jour après jour, ils cultivent l’empowerment, la gouvernance participative, l’autonomie et la bienveillance. Et c’est tout naturellement que dès 2014, l’équipe se lance dans la création d’une structure pour lutter contre le gaspillage alimentaire : la SAS ESS les Jardins de Solène. Récupérant directement chez les agriculteurs les fruits et légumes déclassés, ils les valorisent et proposent ainsi aux restaurants collectifs des produits frais, locaux, de saison, prêts à cuisiner ! Même au plus près de la terre, innovation de rupture, intelligence collective, bienveillance et optimisme font recette. Le champ des possibles est donc bien vaste et reste encore à explorer!
http://www.solidagri.com
La troisième voie. Quand les recettes de nos grands-mères deviennent des médicaments
Michel Féraud
Michel Feraud est né à Marseille, le 21 décembre 1967. Toute sa scolarité, il fréquente l’école de la République, d’abord au lycée Saint-Charles de Marseille, puis au sein de la faculté des sciences de Saint-Jérôme.
Après plusieurs années plus festives que studieuses, Michel décroche une bourse au mérite et obtient son doctorat en Chimie Organique.
Une seule certitude à la fin de sa scolarité : il allait créer quelque chose, mais quoi ? Partant de « zéro », il fonde son entreprise en 1998. A l’issue de dix ans de prestations de services, il transforme sa société, PROVEPHARM Life Solutions, en groupe pharmaceutique international indépendant. S’appuyant sur une expertise en chimie fine et en revitalisation des molécules, le groupe développe, commercialise et distribue aujourd’hui ses propres principes actifs, dans 25 pays du monde, par le biais d’Autorisations de Mise sur le Marché. De nouveaux développements sont actuellement en cours.
https://www.provepharm.com
Le patrimoine, un pont entre passé et futur.
Yves Ubelmann
Yves Ubelmann est architecte de formation, et a reçu son diplôme de l’école d’architecture de Versailles en 2006.
De 2006 à 2010, il a travaillé comme architecte indépendant en Syrie, Iran, Afghanistan, au Pakistan, pour le relevé, l’étude et l’interprétation de sites archéologiques. Dans ce cadre, il a développé depuis 2009 une nouvelle approche de la photogrammétrie pour le relevé des sites archéologiques.
De 2010 à 2011, il a travaillé comme ingénieur spécialisé au joint center Microsoft Research – INRIA, avec le département d’informatique de l’ENS (Ecole Normale Supérieure), pour développer et utiliser des méthodes de numérisations 3D basées sur des algorithmes de reconstruction photogrammétrique récents. Il fonde en 2013 la startup Iconem, spécialisée dans la numérisation de sites archéologiques et patrimoniaux menacés, et aujourd’hui active dans 21 pays.
En associant plusieurs techniques de numérisation 3D et l’utilisation de drones, Iconem produit des doubles numériques ultraréalistes de sites dans le monde entier (La tour Saint Jacques à Paris, Pompéi en Italie, l’ile de Délos en Grèce, Mes Aynak en Afghanistan, Palmyre en Syrie,…). Ces missions sont réalisées pour le compte de grands musées (Musée du Louvre, RMN-Grand Palais, National Museum of Singapore), d’institutions internationales (UNESCO, Banque Mondiale, UNOSAT), d’archéologues (Ecole Française d’Athènes, Casa de Velàzaquez, SFDAS…) ou de gouvernements et collectivités territoriales (Mairie de Paris, Institut Français de Birmanie, Communauté de Communes de Beaucaire…).
http://iconem.com/fr
Libre d’être humain à l’heure de l’intelligence artificielle.
Audrey Vermeulen
Audrey est à la fois une entrepreneuse engagée, une designer un peu espiègle et une curieuse incurable. Fondatrice et dirigeante de l’agence ARCANDY en A.I. -Architecture d’intérieur- et Design en 2012, spécialisée en rénovation écologique, autonomie de la personne ; Audrey est aujourd’hui, Co-fondatrice du LICA, le Laboratoire d’intelligence Collective et Artificielle, une “ONG-up” à Marseille. Depuis 2017, Le LICA accompagne citoyens et organisations dans leur transitions digitales et organisationnelles et porte des projets de R&D qui allient technologies émergentes et technologies humaines au service du bien commun. Tombée en amour pour l’Art Nouveau et l’architecture très jeune, elle choisira le Design comme seul domaine pouvant réunir à la fois ses intérêts pour la technique, les sciences formelles et humaines et son besoin d’imaginer et concevoir.
Intermittente du Handicap, elle expérimente au cours de sa vie l’infirmité sous différentes formes par le biais d’un syndrome d’Ehlers Danlos. Dans ce contexte particulier, enrichi d’expériences de vie fortes, Audrey a fait le vœux d’avancer dans plus de connaissance de soi et de Liberté. Cette démarche la conduit à transmettre l’agence ARCANDY à son équipe pour expérimenter l’économie du Don.
Devenue « Freeworker » et vulgarisatrice en IA, elle développe aujourd’hui un axe de réflexion transversal entre le design, les technologies telles que l’IA, la blockchain ou les neurotechnologies et les sciences collaboratives.
lica-europe.org / audrey—v.com
Briac Entertainement
OseActes!
Une nouvelle théorie du développement du cerveau pour traiter l’autisme
Yehezkel Ben-Ari
Physiologiste et biophysicien, Yehezkel Ben-Ari a fait des découvertes majeures sur les étapes du développement cérébral et sur différentes pathologies dont notamment les épilepsies infantiles. Il a, avec ses collaborateurs à l’INMED, décrit les séquences maturatives des neurones et des réseaux neuronaux et a, en particulier, découvert une des séquences les plus étudiées depuis : la maturation des courants inhibiteurs qui au départ excitent, séquence qui a été préservée au cours de l’évolution. Son équipe a aussi montré les altérations qui interviennent pendant la naissance et leur rôle dans l’émergence de l’autisme et d’autres maladies cérébrales. Il a dirigé une unité INSERM pendant plus de 20 ans, a créé l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (INMED) et l’a dirigé depuis sa création jusqu’en 2009. Ses découvertes sur les possibilités de traitement de certaines maladies neurologiques et psychiatriques l’ont amené à créer deux jeunes sociétés innovantes : Neurochlore et B&A Therapeutics. Dans ce cadre, il se consacre à présent à de nombreux essais cliniques et à des projets de recherche fondamentale destinés à déterminer si la naissance est une période critique dans l’émergence de maladies neurologiques et psychiatriques. Yehezkel Ben-Ari est l’auteur de plus de 500 publications scientifiques et figure parmi les 100 neuroscientifiques les plus cités. Il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix biomédical 2009 de l’INSERM, le prix du FNRS belge, le grand prix des Fondations américaines et européennes pour l’épilepsie.
Plus d’informations sur le blog de Yehezkel Ben-Ari : http://leblogdebenari.com ou sur le site de Neurochlore :
http://www.neurochlore.fr
Le handicap : vers un nouveau modèle : offrir l’inclusion plutôt que l’insertion
Jean-Marc ELBHAR
Jean-Marc ELBHAR, 58 ans, est Président de l’Association DACOR (Développement des Apprentissages des Compétences et des Réalisations) qui œuvre pour améliorer la vie des personnes atteintes de handicap mental. L’animation d’après-midis puis d’ateliers de création artistique, dont il a instauré la mise en place depuis quelques années, lui a inspiré un projet un peu fou : la production du spectacle DACOR Show. Artistes, professionnels du spectacle, et personnes handicapées ont participé à l’organisation et la représentation de ce spectacle musical, le 25 février 2017, devant un public de 300 spectateurs. Cette aventure a permis de révéler et développer les talents artistiques et techniques de jeunes adultes accueillis dans des Etablissements d’accueil spécialisés et leur a offert la possibilité de vivre l’expérience d’un moment « sans différence ». Pour cet homme de cœur, père adoptif d’une jeune femme avec handicap mental, cette expérience n’est que la première pierre d’un projet plus large d’intégration sociale et professionnelle des personnes avec handicap mental pour une société plus ouverte et plus inclusive.
À la recherche de nouveaux mondes
Jean-luc Gach
Jean-luc Gach est ingénieur né en 1971. Il passe son enfance à Apt dans le Vaucluse et est très tôt passionné d’astronomie qu’il pratique en tant qu’amateur. Il poursuit des études d’ingénieur en électronique à l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA), formation complétée par un Diplôme d’Etudes Approfondies en « imagerie en sciences de l’univers » à l’Université de Nice. Il intègre en 1995 l’Observatoire de Marseille en tant qu’ingénieur. Là il développe des instruments et caméras pour les astronomes qui sont utilisés dans le monde entier. En 2009 il est élu ingénieur de l’année « pour la science » par le magazine l’Usine Nouvelle. En 2011 il crée la société First Light Imaging qui valorise ses travaux de recherche et commercialise des caméras scientifiques aux performances inédites. En 2014 le CNRS lui décerne la Médaille de Cristal pour ses travaux, l’une des plus hautes distinctions de la recherche Française.